Calendrier de l’Avent de l’Agenda de la Nantaise

les filles de l'Agenda de la Nantaise racontent Nol

Pour finir cette année 2014 tout en douceur, les chroniqueuses de l’Agenda de la Nantaise vous ont confectionné un calendrier de l’avent à leur image. Chaque jour qui s’égrainera d’ici noël, une citation ou un souvenir d’une chroniqueuse pour raconter noël, parfois doux et chaleureux, parfois drôle et à ne pas mettre dans toutes les oreilles. Nous vous souhaitons d’agréables moments de préparation de noël et de très bonnes fêtes de fin d’année !

Petit jésus malin

A la maison nous avons notre petit jésus. Mounette, alias notre maman d’amour, est née le jour de noël !

Pour l’un de ses anniversaires « tout ronds », nous lui avions préparé un voyage surprise en Tunisie. Super sympas allez vous me dire ? Mais oui ! Sauf quand Mounette cède à ce besoin irrépressible qu’une grande majorité d’entre nous a de chercher le sujet de la surprise du cadeau !

« C’était au temps où Bruxelles rêvait, c’était au temps du cinéma muet… », Euh non, c’était au temps où la cigarette commençait à être vraiment cher et que chacun cherchait le moyen que ça lui coute moins.

Bref Mounette se plaignait, re-plaignait et re-re-plaignait de ne pas connaître quelqu’un qui pourrait lui ramener des cigarettes dédouanées d’un voyage… Et Bam ! A l’insu de mon plein grés, je suis tombée dans le piège, en finissant par lui répondre : « mais t’inquiètes, on en ramènera de Tunisie ! ».

Horrible effroi parcourant ma colonne vertébrale de la tête au …

Il fallait le voir son sourire, mélange de bonheur à l’énoncé de ce joli voyage et de malice satisfaite de sa manœuvre.
Oui mais moi j’étais mortifiée de culpabilité de priver mon papa, mon frère et ma sœur de ce joli moment. Du coup depuis je n’offre plus de cadeau ! Mais « nân », j’déconne…

PS : cette histoire, tirée de faits réels, est légèrement romancée… bah oui je précise, sinon pas de cadeau pour moi cette nuit…

Joyeux Noël à tous et Bon Anniversaire MÔman !



Astuce de noël

Entre la bûche et le foie gras : grignoter des carottes la nuit de Noël

Cérémonial du sapin avec les mini-moi : poser les chaussons bien alignés, laisser un dessin pour le Père Noël et … ne pas oublier les rennes, pour qui on dispose généreusement 2 carottes en guise de ravitaillement !

Je me retrouve donc invariablement à grignoter un bout de carotte le soir de Noël pour simuler le passage des rennes du père Noël à la maison (car le lendemain matin, trouver une carotte grignotée c’est encore plus crédible qu’une carotte disparue, n’est-ce pas ?!)

Ca me fait déculpabiliser de tous les toasts au foie gras de la soirée ! Joyeux Noël !



Un père noël en avance…

C’est l’histoire d’un Noël passé loin de chez nous dans un petit appart de vacances avec toute la famille. Ambiance festive, déco installée, foie gras et bûche au frigo et cadeaux planqués astucieusement dans le coffre de la voiture.

Voici le 24 décembre, les enfants insupportables survoltés par l’attente sont partis à la piscine ! Mission : sortir les cadeaux de la voiture pour les planquer sous le seul grand lit de l’appart en attendant de les installer sous le sapin à minuit.

Tout se passe comme prévu, les P’tits Beurre  remontent,  toujours en transe un peu plus calmes, et préparent verre de lait et carottes pour le vieux bonhomme rouge et ses rennes, s’enquièrent de laisser la porte-fenêtre du balcon ouverte, et partent finalement s’allonger  dans la chambre.

Quand soudain, un cri : «  Maaamaaan ! Viens voir ce qu’il y a sous le lit !!!». Ou comment la magie peut devenir noire en une seconde.#fin-d’un-mythe #patatras#catastrophe#maman-la-plus-nulle-en-cachette #P’tit-beurre-fouineur-je-le-savais#et-la-petite-souris-alors …

Et là, le miracle de Noël : « Il est trop nul ce père Noël, il s’est trompé de jour ! ».



Régime de noël

“Tu fais quoi pour Noël ? Je prends deux kilos.”
Anna Gavalda, Ensemble, c’est tout



Marathon Gastronomique de Noël ou La revanche de la tarte au citron

Enfant de divorcés, les fêtes de Noël sont depuis de nombreuses d’années ponctuées d’un ping-pong gastronomique entre le diner du 24 au soir et le déjeuner du 25 au midi entre les maisons paternelle et maternelle. Les années passant, le programme s’est enrichit des repas dans les belles familles, qui elles aussi méritent bien une place de choix dans le Marathon de la Bouffe.Après de longues discussions enflammées, il a été décidé que les tant convoités repas du 24 au soir et 25 au midi alterneraient entre Belle Maman et Papa, tandis que Maman règnerait sans partage sur le 25 au soir, moment fatidique où les estomacs repus demandent grâce… et où quelques petits fours et une glace font parfaitement l’affaire ! Plusieurs années passèrent ainsi, mon père et ma belle-mère jouant à qui nous fera prendre 2kg en 3 plats, ma mère nous aidant à digérer avec un apéro-dinatoire et une bûche glacée.

Jusqu’au Noël dernier, moment fatidique où nous abusions comme à l’accoutumée mon homme et moi d’un délicieux dîner chez mon père, puis d’un sublime déjeuner chez sa mère… et arrivions la bouche en cœur et le ventre plein chez la mienne pour digérer. C’était sans compter Thierry, le mari de ma mère qui s’était mis en secret à la pâtisserie. 3 p’tits toasts et puis s’en vont, nous ne rêvions plus que d’une glace acidulée pour faire passer ce Marathon de la Bouffe.
Et voilà que Thierry nous sort des tartes au citron meringuées, des chouquettes maison et je ne sais même plus quels autres délices à tomber par terre ! Nous étions déjà repus mais peu importe, nous avons mangé jusqu’à l’overdose, sans en laisser une miette !

Nous sommes à quelques jours de Noël et du nouveau Marathon.
Alors pardon Belle Maman, pardon Papa, mais cette année nous garderons une petite place pour les douceurs de Thierry ! Un délicieux Noël à toutes !



Noël Tendresse

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Chocolats de noël

Cette anecdote débute quelques semaines avant Noël. Mon papa, routier, revient du travail durant lequel il a livré chez un grand chocolatier (les lapins à clochettes, ça vous parle ?!).
On lui offre là-bas gentiment une grande boîte de bons chocolats.

Malheureusement, les quelques kilomètres (500?) le séparant de son doux foyer ont été fatals (fataux?!) aux douceurs. Il nous présente, tout fier, la belle boîte, mais qui est au deux-tiers vide. Stupeur et frustration de la vie.

Gourmands de père en filles, nous décidons, avec mes soeurs, de nous venger.
Jour de Noël : ouverture des cadeaux. Mon père reçoit une belle boîte de chocolats, qu’il ouvre innocemment pour en proposer à tout le monde. Je n’oublierais jamais sa tête quand il a vu qu’il manquait une bonne partie des chocolats ! « Oh bah mer**, elles ont osé ! »
On a quand même été sympas : on lui a rendus les chocolats volés… On ne plaisante pas avec ça dans la famille.

Dans le même genre : une année, ma grande sœur n’a aucune envie de cadeau en particulier. « Mais offrez moi ce que vous voulez, tout me fait plaisir. Tiens, même un camembert me ferait plaisir ! »
Vous avez deviné ce qui l’attendait sous le sapin ? …



Empreintes de noël

Lorsque j’étais enfant, ma mère faisait tout pour entretenir le mythe du Père Noël et faire perdurer la magie.
C’est ainsi qu’une année elle me fit croire que le père noël était passé dans notre maison la veille de noël, alors que j’étais chez mon papa !
Et pour rendre la chose crédible, et puisque nous n’avions pas de cheminée, elle avait fait des traces de bottes pleines de terre (bah oui, la neige aurait fondu depuis la veille… réfléchissez un peu) entre le sapin et la porte d’entrée !

L’illusion était parfaite !… Sauf qu’à l’époque, je n’y croyais déjà plus…



Noël à tout prix !

23 décembre, je suis à Paris et m’apprête à prendre l’avion pour rejoindre ma famille dans le Sud de la France pour fêter ensemble le réveillon de Noël, moment sacré pour moi ! J’arrive à l’aéroport et là grosse pagaille : mon vol, comme de nombreux autres, est annulé pour cause de neige !

Scénario catastrophe dans ma tête tout s’enchaine : « Oh nooooooon je vais passer Noël seule à Paris, mon mec est déjà parti dans sa famille, tous mes amis aussi». Impossible de me mettre sur un autre vol, tout est paralysé, ma dernière chance prendre le train de nuit et le dernier part dans moins d’une heure.

Je me précipite dans le RER et arrive en courant à la gare 15 min en retard. Ouf ! le train lui aussi a du retard donc je suis dans les temps. Les agents SNCF font barrage et contrôlent les billets avant l’accès au train. Je n’ai bien évidemment pas de billet et m’approche d’une « charmante » (ironie quand tu nous tiens !) contrôleuse SNCF qui me dit : « Ah non je suis désolée les trains sont complets et sans billets vous ne pouvez pas monter ». Avec mes yeux de chats de dessin animés, je l’implore : « mais Madame s’il vous plait, c’est Noël, je me mets par terre peu importe, mais il faut que je parte de Paris ». Elle ne veut rien savoir !

C’est alors que je vois une famille nombreuse passer le contrôle, je me précipite au milieu d’eux et passe inaperçu dans la cacophonie ambiante. Je cours jusque dans le train et trouve une place en wagon couchette, en première classe (tant qu’à faire !), où je m’endors comme un bébé après tout ce stress. Le 24 au matin, j’arrive dans le sud pour fêter Noël en famille !



Tempête de Noël

Étant petite, le 24 décembre au soir après le dîner, mon père et mon grand père nous emmenaient nous promener ma sœur et moi “pour digérer pendant que maman et grand mère faisaient la vaisselle”.

Ce soir là, c’était la tempête. Le vent soufflait si fort qu’il avait arraché une partie du plafond de ma cage d’escalier. Tant pis, il fallait nous éloigner un maximum pour pouvoir mettre les cadeaux en douce sous le sapin. La promenade a duré à peu près 1 min 30, le temps de marcher tant bien que mal sur 5 m à contre sens du vent.

Un véritable défi ! Bref, on a failli s’envoler parce qu’il fallait préserver le secret du père Noël le plus longtemps possible… Merci aux 2 mères Noël d’avoir déposé les cadeaux aussi vite ce soir là !



Noël inspire Shakespeare

A noel je n’ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J’aime chaque saison pour ce qu’elle apporte.
William Shakespeare



Noël en Calédonie

Depuis que je suis petite j’adore Noël, c’est ma période préférée de l’année.

Mais à Nouméa, pas de Noël sous la neige car sous les tropiques c’est la saison chaude.
Et se pose la question du père Noël car pour les petits calédoniens : difficile de croire qu’un vieux monsieur va s’habiller en bottes, manteau et bonnet pour venir dans notre pays. Du coup, bien longtemps j’ai cru que le père Noël était un vieux monsieur un peu sénile et un peu fou.

Jusqu’au jour où nous avons fêté Noël avec des amis de mes parents. Ce soir là, le père noël est venu nous rendre visite puisque nous avions été très sages toute l’année. Et ce père noël là avait à mes yeux tout compris : il était venu en short, chemise tahitienne et un chapeau.
Alors du haut de mes 8 ans, je me suis dit que le père Noël avait repris ses esprits et sûrement qu’après quelques années à venir en Calédonie, il avait enfin compris que chez nous à Noël, il fait chaud !!



Quand le mythe de noël s’effondre …

Je devais avoir 5 ans.

Comme une année sur deux, nous partions fêter Noël à l’autre bout de la France, en Provence, chez mes grands-parents paternels. Je trépignais d’impatience, forcément, à l’idée du Papa Noël qui devait m’apporter le camping-car de Barbie (j’avais laissé l’avion à Florence F.) et des familles de Petits Malins…

Mais comme on m’avait également bien rappelé que seuls les enfants sages étaient gâtés par le gros bonhomme en rouge, j’ai sauté sur l’occasion de rendre service quand ma maman m’a demandé de descendre un sac dans le garage, où mon papa chargeait la voiture.
Et là, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une pile de paquets enrubannés casés dans le coffre, ça et là, à la manière d’un tetris “enbolduqué”.

On nous avait menti ! Le père noël, ce n’était rien d’autre que les parents alors ? Heureusement, ils ne s’étaient pas trompé dans la liste, et ont été vite pardonnés…

Ahh ces parents… dire qu’ils ont quand même remis ça avec la Petite Souris ensuite… les bougres !
Joyeux Noël à vous.



Premier noël de Tata

Dans notre famille le soir de noël, nous avons l’habitude d’aller réveiller les petits loups après le dessert pour qu’ils ouvrent leurs cadeaux !

Cette fois, l’un des tontons était resté dehors pour faire le bruit du père noël qui décolle avec son traineau. Lorsque tout à coup, la plus jeune d’entre nous a couru vers la fenêtre pour essayer de le voir et a fondu en larme !

« Ben pourquoi il ne m’a pas attendu, j’ai été sage ! »

Stupeur et tremblement, on fait comment là ?
C’est alors que papy s’approcha doucement vers elle et lui explique que le père noël est pressé et que le timing est juste pour voir tous les enfants ! Il l’emmène dehors pour lui montrer les phares du traineau parmi les étoiles dans le ciel, et Mamy lui apporta un « bonnet père noël » en lui expliquant qu’il l’avait laissé rien que pour elle… et hop, elle a enfilé le bonnet et on a pu ouvrir les cadeaux… trop classe !

Ah les mamies et les papys ! Des années d’expériences et un vrai savoir faire à transmettre !



Noël d’horreur

Je vous préviens, cela commence bien… et ça finit très mal, pire que dans un film d’horreur !

Un Noël en famille à la maison comme je les aimais, avec Papa, Maman, Mamie, mes oncles et tantes, mes cousins et cousines.

Lors de la distribution des cadeaux sous le sapin, nos parents nous demandèrent de monter dans les chambres pour que les plus petits ne puissent pas voir ce qui se passait…

J’étais âgée de 14 ans et ma cousine en avait 7. Et subitement, ne me demandez pas pourquoi, je lui fais remarquer que ça n’est pas le Père Noël qui dépose les cadeaux mais les parents… Mouhahaha ! Comment gâcher le bonheur et la magie de Noël d’une petite fille… Quelle ado indigne j’ai pu être à ce moment-là !



“Il en faut peu pour être heureux…”

Il en faut peu pour être heureuxillustrations : Sophie Anfray



Petit Laurent et sa liste de Noël

Ce jour là dans la belle maison du « point du jour », toute la famille est réunie. Maman et papa ont invité les grands parents, les oncles, les tantes et tous les cousins pour fêter Noël.
Il faut imaginer cette scène, décrite dans tous les livres mais à ce moment là bien réelle, des grand-mères et des grands-pères assis auprès de la cheminée, avec les plus petits d’entre nous à leurs pieds ou sur leurs genoux, en train de parler du père noël et de s’interroger sur sa venue, puisqu’au pied de l’énorme sapin qui monte tout en haut-tout en haut jusqu’au plafond, il n’y a pas de cadeaux…

Lorsque tout à coup… Oui c’est bien lui, qui arrive avec l’ancienne charriote de lait de notre arrière-grand-mère Marthe remplie de cadeaux ! Mais déjà il repart, les enfants sont émerveillés par leurs cadeaux. Seul David, le mari de ma cousine, est bien déçu, il était sorti chercher du bois et n’a pas vu le Père Noël…

Bref, c’est alors que je demande à Laurent, le plus petit d’entre nous et mon filleul adoré :
– Alors, es tu content de ce que le père Noël t’a apporté ?
Et Laurent me répond :
– Oh Oui ! Par contre il a oublié tout plein de choses que j’avais mis sur ma liste, mais ça n’est pas grave…
Aujourd’hui Laurent a bien grandit et ce jour vieillit d’une année. Bon Anniversaire mon “petit prince” !



Destin d’actrice brisé par le père noël…

« J’ai compris que le Père Noël n’existait pas quand j’avais 5 ans. Je suis entrée dans un grand magasin et il m’a demandé un autographe. ». Shirley Temple



Proverbe Chinois

“Noël au balcon, enrhumé comme un con !”



Esprit de partage de Noël

Avec l’arrivée de Noël qui pointe le bout de son nez, c’est avec résignation que je vois ma boite aux lettres envahit de tous les catalogues de jouets pour le plus grand bonheur de mon petit rejeton.

Il saisit là, l’occasion d’assouvir ses envies de cadeaux les plus fous, muni d’un stylo mon cher bambin commence à cocher de manière phrénétique tous les joujoux susceptibles d’accroitre son bonheur. Médusée devant ce spectacle je lui dis :
– “Tu ne vas tout de même pas demander ces milliers de cadeaux au père Noël”
Et lui qui me rétorque :
– “Non maman pas des milliers, juste dix… Je sais très bien qu’il faut en laisser pour les autres!”

Trop généreux mon fils…



Noël sous les tropiques… ou presque !

Cette année, là ma mère avait refait la déco : grosses fleurs roses et feuilles de bananiers, le tout sur tapisserie, rideaux et coussins tant qu’à faire. Les années 90 dans toutes leurs splendeurs !

Et pour les fêtes, mes grands-parents nous rejoignaient après un séjour dans les îles …. du pacifique… pas les bretonnes.
Du coup entre les colliers de fleurs, les chapeaux de paille et les paréos, on avait l’impression d’être en vacances au soleil, et les papiers peints de maman donnaient le décor idéal pour les photos d’un de nos plus chaleureux noël.



Révision annuelle du stock de piles

Noël sans piles…c’est pire qu’un oubli de cadeau !

On ne m’y REPRENDRA PLUS ! J’étais pourtant contente de moi, les 2 cadeaux en top de liste de mes enfants achetés depuis des semaines, religieusement posés au pied du sapin…Le bonheur de voir leurs yeux briller au déballage des paquets : le lecteur de CD avec micros intégrés, et la mini tablette spéciale mini-moi… Mais la séquence du bonheur a ripé quand on s’est aperçus qu’on avait juste oublié un petit détail…les PILES ! Comment ça, on ne peut pas le brancher sur secteur ??

Donc maintenant je sais qu’il y a des jouets qui ne fonctionnent QU’AVEC des piles, et qu’il vaut mieux vérifier avant…car je sais aussi que le 25 Décembre, c’est impossible de trouver la moindre boutique ouverte pour se procurer la moindre Duracell !

Cette année, le stock des piles est déjà fait !



Evolution marketing noël

Voici le moment où en faisant un cadeau de  Noël à la fille d’une amie je me suis sentie vieille et « no-compétente » marketing enfant. J’arrive avec mon cadeau super original, notre bon vieux et cher docteur maboul.

Avant de lui offrir je demande à la jeune fille :
– Alors, qu’as-tu commandé au Père Noël ?
– Une poupée “monster high” !!!!

Moment d’incompréhension totale… Une poupée mon-steure-quoi? Euh c’est quoi ça ?
Wikipédia nous explique que ce sont « des poupées dérivées de personnages inspirés de personnes assez monstrueuses issues de la littérature fantastique, de la mythologie, ou encore de films cultes. Les Monster High sont toutes des enfants de monstres”. Vous connaissiez ? Moi pas !

Bref je lui offre mon cadeau, elle l’ouvre et je me permets de lui demander si cela lui plait, ce à quoi je me vois répondre :
–       Ouais, ouais… mais il est où mon vrai cadeau ?



L’orange de Noël

« Quand j’étais petit, on avait une orange dans nos chaussons, c’est tout. Et on était très heureux. » Tous les ans, c’est le même refrain. Papa a le chic pour plomber le déballage de cadeaux ! Alors, on culpabilise trente secondes. Puis on se jette sur la montagne de paquets ! Après tout, ça n’est pas de notre faute si le Père Noël est trop généreux. Mais il a le mérite de respecter la tradition. Ainsi, chaque année, une orange se cache dans nos chaussons au pied du sapin.

Cette année-là (l’an je-ne-sais-plus-combien-car-je-n’ai-pas-de-mémoire), le Père Noël avait dû abuser du vin chaud. Dans nos pantoufles, se cachaient des fruits bien étranges : piraya (dit fruit du dragon), grenade, fruit de la passion, mangue, annona cherimola, ramboutan (ou litchi chinois). Tous plus colorés les uns que les autres. Quelle surprise ! Le Père Noël remplissait nos estomacs mais aussi nos cerveaux puisqu’il avait laissé un papier décrivant chaque fruit : nom latin, provenance, etc. Sans doute pour ne pas heurter sa sensibilité ou pour ne pas provoquer la colère des dieux, Papa avait reçu… une orange.