Qui a dit que les œuvres d’art étaient forcément enfermées dans les musées ? Viens donc par ici P’tite Lu, suis moi pour notre premier renc’Art sur le parcours d’Estuaire et tu découvriras avec ravissement que l’art à Nantes, c’est aussi en extérieur que ça se passe et à deux pas de la Loire !

Pour commencer : sur l’île de Nantes…

Estuaire, c’est une aventure artistique qui dure depuis 2007 et qui rassemble 28 œuvres sur un parcours qui va de Nantes à St Nazaire. Évidemment, point besoin de billet d’entrée, point de gardien engourdi, ici les œuvres d’art se vivent ! On peut toucher, sentir, participer, y rentrer même ! Toutes les œuvres sont libres d’accès que l’on soit à pied, en trottinette ou à bicyclette ! On peut même, pour certaines, les voir depuis l’eau, lors d’une croisière sur la Loire.

Les anneaux, D. Buren et P. Bouchain, quai des Antilles

Première halte pour ceux que tout à chacun connaît : on démarre sur le quai des Antilles !

Et voici les 18 anneaux de Buren (oui le papa des colonnes zébrées du Palais Royal à Paris). Ces « outils pour voir », c’est ainsi que l’artiste définit ses œuvres, vont tour à tour devenir cadres ouverts comme autant de points de vue sur le paysage, ressorts déployés à l’infini, ou anneaux marquants l’union du fleuve et du ciel sur les quais. Le soir venu, parés de rouge, vert ou bleu, ils ponctuent de reflets notre joli fleuve pour baliser nos joyeuses sorties des bars du secteur.

L’arbre à basket, agence a/LTA, parc des chantiers

A quelques pas de là, c’est l’arbre à basket, sur le parc des Chantiers. Ces panneaux de basket ? Une œuvre d’art ? Et oui ma bonne P’tite Lu, et sympa, tu vas voir ! Tu prends Mamie Lucette, p’tit Beurre, Biscotte et ton Prince et là, vous faites quoi tous les cinq ? Et bien, une partie de basket ! Mais attention, à chacun sa règle du jeu, tout est permis, que tu mesures 1,30m ou 2m, il y aura du panier pour tout le monde ! Et voilà de l’art collectif et participatif !

L’absence, atelier Van Lieshout, parvis de l’école d’architecture

Allez, on avance, c’est un peu plus bas après l’école d’architecture, en redescendant vers la Loire, que voici l’Absence, nom étrange pour une forme qui l’est tout autant… et bleue, terriblement bleue ! Élément organique, mollusque échoué hors de cette eau mi douce, mi salée ou création en pâte à modeler du p’tit Lu Schtroumfanatic ?

Si la forme reste indéfinie, la fonction de ce lieu l’est tout autant, entre sculpture, espace de vie, lieu de rencontre pour soirée éphémère, café curieux, ou encore bar à thème, ici c’est sûr, les discussions sont loin d’être absentes…

Mètre ruban, Lilian Bourgeat, cour du siège du groupe Aethica

Et puis, pour finir, l’une de mes préférées… rue la Noue-bras-de-fer, derrière le palais de justice, le mètre à ruban. Ou comment enfin devenir Alice au pays des Merveilles ! Et se sentir si petite face à ce gigantesque mètre ruban déployé, que son propriétaire, certainement un géant maladroit, n’aurait pas réussi à ranger… (ça ne t’est jamais arrivé à toi de ne pas réussir à rembobiner ce grand bidule métallique ?). C’est à y perdre son latin, son échelle, et son sens de la mesure (bah, non, on l’avait pas celui là…).

Allez, P’tite Lu, on en garde pour une autre fois et on se retrouve dare-d’art pour un autre renc’art !