Mission réconciliation avec sa meilleure amie

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Coucou les filles ! Pour cette chronique, nous allons nous intéresser à un sujet qui nous mine, nous torture et dont on n’a pas fini d’entendre parler : se réconcilier avec sa best friend. Vous savez celle qui sait nous écouter, nous consoler pendant des heures sans jamais sourcilier, notre doudou humain, notre soutien sans faille… pour résumer celle à qui on tient plus que la dernière paire de chaussure à la mode, c’est vous dire bref notre confidente !

Première étape vers la réconciliation : prendre la décision toute seule

Tout d’abord il faut pardonner à l’autre et se pardonner de s’être empêtrée dans une situation conflictuelle que personne à la base n’a souhaitée. C’est primordial, car c’est le premier pas vers la réconciliation.

On n’écoute pas Mistinguette qui comme d’habitude veut s’improviser la personne incontournable qui va résoudre le problème. Et bien entendu on prend du recul face à cette embrouille, c’est hyper-méga important pour ne pas se planter et ne pas générer un autre conflit.

Moi aussi j’ai eu ma Mistinguette qui a essayé de me rabibocher avec « ma copine de la mort » de l’époque mais je n’étais pas prête. Résultat des courses avec la colère et la rancœur qui étaient encore présentes en moi j’ai eu le droit à un plantage en béton. Au final j’ai mis deux fois plus de temps à retrouver ma belette des 400 coups, tirez donc les conclusions qui s’imposent…

Illustration : Sophie Anfraypsycho-réconciliation-meilleure-amie (2)

On fait le premier pas

Une fois qu’on se sent vraiment prête, le tout est de sauter le pas. Pas facile me direz-vous : fierté oblige. Mais au fond qu’est ce qui est le plus important ? Retrouver notre moitié spirituelle qui nous comprend mieux qu’un créateur de mode qui saura lire en nous et trouver la tendance printemps-été 2015 qui fera chauffer notre carte bleu ; ou rester des soirées entières en tête-à-tête avec notre nouvelle copine qui se prénomme« fierté ». Entre nous le choix est vite fait.

Pour me faciliter la tâche, j’ai donné rendez-vous à ma copine dans un endroit dans lequel nous avions l’habitude de nous retrouver. Un endroit que nous affectionnions particulièrement car il nous rappelait pleins de moments sympas, et qui était propice à la discussion. Alors vous savez ce qui vous reste à faire… Décrochez votre téléphone et appelez-la vite !

On ne ressasse pas le passé

On y est ! Elle est là juste devant nous c’est la dernière ligne droite, il s’agit ici de ne pas remettre le passé sur le coin de la table. On parle au présent pour regarder vers l’avenir et ainsi visionner tous les pots de Nutella qu’on va pouvoir engloutir après en refaisant le monde avec un air super intelligent… Un effort de visionnage, ça donne du courage. On tente de comprendre ses attentes, ses besoins, ses blessures et sa limite de tolérance face à certains sujets. L’important est de tout se dire pour ne pas refaire les mêmes erreurs.

Pour ma part écouter ma copine reformuler ses propos et lui laisser finir ses phrases (chose pas facile pour moi car j’ai la langue qui mouline plus vite que le cerveau) m’a permis d’avoir des échanges beaucoup plus riches et surtout sans quiproquos.

Illustration : Sophie Anfraypsycho-réconciliation-meilleure-amie (3)

On reconstruit

Une fois qu’on a tout déversé, larmes comprises, qu’on s’est prises dans les bras et surtout que l’on se sent bien ridicule d’avoir foutu des heures de papotages en l’air, on s’excuse. Et oui c’est important pour clore définitivement le litige. Il ne s’agit pas de se confondre en excuses bidon, mais d’être sincère même si c’est parfois difficile. Je suis désolée de cette situation dans laquelle on s’est mises et qu’on aurait pu éviter. Et à nous la complicité retrouvée… alors à vous de jouer !

Illustration : Sophie Anfray
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Ce plan de réconciliation fonctionne avec toutes les personnes qui vous tiennent à cÅ“ur… belle-mère comprise !


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