Alors là on attaque le monument, l’emblème du mariage : la robe de mariée ! Et même si on ne rêve pas de robe de princesse, cette robe là doit être différente de toutes les autres : si tu ressembles pas à une mariée, t’es pas une vraie mariée ! En gros faut que ça en jette. Objectif : que tu ne puisse jamais la remettre et que ça te coûte 10 ans de budget soldes ! Moi qui ne voulait surtout pas mettre les pieds dans un magasin de robes de mariée, vous allez voir comment j’y suis finalement arrivée !
Une robe de mariée vraiment originale
Alors bon, quitte à ne la porter qu’une fois j’avais d’abord pensé à une superbe robe en papier (pas forcément lotus hein !) moi qui conçoit notamment du mobilier publicitaire en carton, cela me représentait bien. Mais quand Maman m’a dit qu’elle voulait absooooluuuuuuument me payer ma robe… je me voyais mal lui détailler le prix unitaire du kleenex !
Fait étrange, quand tu arrives à quelques mois avant le jour J, tu crées ta propre émission personnelle : Cauchemar à la Noce, avec plein d’épisodes très chouettes… Je me suis vue servant de distributeur ambulant à tous mes invités essuyant leur petite larme de bonheur… J’ai également cauchemardé la robe en carton qui prend feu et celle en chocolat qui fond… bref, idée suivante !
La robe de mariée chinée
Du coup j’ai suivi la tendance récup/vintage et j’ai fureté parmi les occasions. Bien évidemment, une foultitude de propositions sur la Capitale, mais en fouillant un peu, j’ai trouvé un super lieu de location-vente avec un grand choix de robes de mariée déjà portées : le Dressing de la Mariée à  Saint hilaire de Clisson. Pour ma part, cherchant quelque chose de très simple, je n’y ai pas trouvé mon bonheur, mais quand on arrive déjà pas à shopper un simple pantalon noir dans la vie de tous les jours…
3ème option : les créateurs nantais. Je passe sur ceux qui ont pignon sur rue et je vous trouve deux chouchous qui proposent des robes de rêve (attention je précise : de rêve et pas meringue). Le premier c’est Laëtitia Drouet de Kamelion Couture, qui vous reçoit dans son showroom à Ligné. Le second c’est Cluzel dont j’ai beaucoup aimé le coté simple, mais avec un truc en plus !
 Kamelion Couture / CluzelRien ne vaut une journée entre filles
Malgré toutes ces jolies rencontres, quelque chose n’allait pas… Honnêtement, est ce à cela qu’on a toutes rêvé ? Car avant même le choix de la robe, il y a cette sacro-sainte journée de complicité féminine qui rassemble mère, fille, belle-mère, meilleures amies, sÅ“urs et j’en passe. Et les – me – priver de cette journée là n’était pas envisageable, c’est donc comme cela que je me suis retrouvée en soutif, jupon bouffant et talons hauts (très classe je vous assure !) dans un magasin de robes de mariée : tout ce que je ne voulais pas.
Après petite enquête auprès des déjà Madame, j’ai opté pour 3 magasins et c’est déjà pas mal dans la même journée. Dans l’ordre : Bell’s Boutic à st Florent le Vieil, les Mariées de NR au Pin en Mauges, et pour finir, parce que sans rendez-vous, la boutique Pronuptia d’Orvault. A savoir : pour les budgets inférieurs à 5000€ la robe, je vous déconseille le centre ville de Nantes…
Dans le premier j’ai essayé les robes qui me plaisaient mais qui ne m’allaient pas ! Puis celles qui ne me plaisaient pas, mais qui m’allaient (le désespoir de ma vie). Jusqu’à ce que la jeune vendeuse-couturière m’en propose une… qui nous est restée dans la tête toute la journée. Vous connaissez bien ce sentiment : vous savez d’ores et déjà que c’est foutu et que les autres ne lui arriveront pas à la cheville !
Bell’s Boutic / PronuptiaMais parties pour parties (et puis il était 10h30 du mat quoi !), on a continué notre croisade vers le second magasin… juste pour s’assurer que c’était bien celle-là . En fait on va passer directement au dernier (vous avez compris, pas besoin de m’étendre)…
Je parlerai de Pronuptia en terme de patience et de bonne humeur car les pauvres nous ont accueillies à la fin de la journée et c’était du grand n’importe quoi : je crois que j’ai essayé toutes les robes du magasin (j’exagère à peine) surtout qu’elles sont disponibles en différentes tailles… ben oui, pour info les robes de mariée ne sont généralement qu’en taille 40 donc attendez-vous, soit à rester en apnée, soit à vous retrouver en jupon plus souvent que vous ne devriez (bande de veinardes !).
Bilan des courses : un grand oui pour ma robe !
Evidemment, je vous laisse deviner quelle robe j’ai choisie 😉 Pour conclure, je tiens juste à préciser que c’est mon sentiment, tiré de mon unique expérience (et celles de deux collègues qui ont quasi vécu la même). L’important n’est pas de tomber sur le bon magasin mais sur la bonne personne : celle qui comprendra ce que vous voulez, ce qui vous va, et qui réussira à vous trouver – ou à vous créer – la robe qui combinera les deux !
6 avril 2015 - 19:34
Il faut également être bien accompagnée par des personnes qui ont du goût et de la patience…
Je dis ça, je dis rien…