Lâcher prise, ou comment j’ai kidnappé Wonderwoman

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La journée de 36h n’est malheureusement pas au programme, alors une seule solution pour boucler tout ce qu’on souhaiterait faire dans la journée : devenir Wonderwoman ! Malheureusement les filles, ça a autant de chance d’arriver qu’un vernis permanent qui durerait 1 an sans s’écailler…

Alors comment faire pour arrêter de se presser comme un citron ? Marre d’être une bonne poire et de se raconter des salades… nous ce que l’on veut avant tout, c’est retrouver la pêche !

illustration : Sophie Anfray006-lacher-prise-01

Le lâcher prise, c’est bon pour moi ?

Nous vivons dans une société où le culte de la performance est de rigueur, mais à force de vouloir tout contrôler, nous perdons notre énergie et notre sérénité… et nous sommes toutes d’accord : ce n’est pas du tout le but recherché ! Notre faiblesse c’est d’avoir l’illusion de se dire que lâcher prise, c’est abandonner. Au contraire ! Lâcher prise, c’est accepter ses forces et ses faiblesses pour s’ouvrir aux autres et à la vie !

Le plus important : je garde mon énergie pour me recentrer sur des choses qui me tiennent vraiment à cœur. Mettre mon rouge à lèvre en prenant mon temps et sans bavures… oui, ça fait partie des petites choses importantes au quotidien, au même titre que passer du temps à faire des trucs sympas avec les miens.

Déléguer, moi… jamais !

Mais si, il va bien falloir. Dans l’absolu on voudrait faire le lit, sortir les poubelles, préparer le petit déjeuner, s’occuper des enfants, se doucher, se faire belle (mais ça c’est facile !), se rendre au travail, être ultra performante… et rebelote le soir. Et bien vous savez quoi les filles ?  Nous n’avons toujours pas de tentacules. Il ne nous reste plus qu’une solution : déléguer.

Faire confiance aux personnes qui nous sont chères et nous entourent pour lâcher du lest. Qu’est que l’on risque ? A priori rien, sauf s’apercevoir qu’à l’heure du départ pour l’école notre petit bout a deux chaussettes de couleurs différentes ou bien encore qu’à la place d’un cappuccino on nous sert un expresso au petit déj (c’est pas faute de lui avoir répété dix mille fois) mais… pas de fin du monde en vue. Alors on dédramatise et on prend du temps pour soi.

illustration : Sophie Anfray
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Wonderwoman fait une pause

Lorsque l’on commence à sentir que ça ne va pas le faire et qu’on aimerait prendre l’air, on fait quoi ? On disparaît. Si possible vers une activité physique pour se défouler, au minimum dans un coin tranquille pour se relaxer. On s’isole pour se concentrer sur sa respiration et décompresser avec une méthode simple de sophrologie : à chaque expiration, on chasse les frustrations et à chaque inspiration, on récolte de la sérénité, de la confiance et tout ce qui fait du bien au moral.

Et on n’oublie pas : lâcher prise c’est prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres !

illustration : Sophie Anfray008-lacher-prise-03